Antilles, Caraïbes… Musiques noires ?
Vendredi 26 novembre 20h30 à la Baratte d’Échiré
Voilà un titre qui pourrait être sujet à polémiques. C’est pourtant celui que nous avons choisi pour la soirée que nous vous proposons de passer ensemble à la Baratte d’Échiré le vendredi 26 novembre prochain, en partenariat avec le réseau des Médiathèques de l’Agglomération et l’association Amitié Échiré Haïti.
En fait, tout est dans le point d’interrogation. Par facilité, les spécialistes ont pris l’habitude d’appeler Musiques noires les courants musicaux nord-américain issus des cultures afro-américaines : le blues, le jazz, la soul…
Même si ces expressions sont déjà le produit d’un métissage, elles ont effectivement d’abord été développées par des populations issues de la traite négrière.
De par leur situation géographique, les Antilles ont été les premières à connaître l’esclavage et, dans chaque île, au-delà des points communs engendrés par les rapports de force entre colons et esclaves, se sont développées des formes musicales particulières, les plus connues étant celles de la Jamaïque et de Cuba.
Peut-on pour autant parler de Musiques noires ? La rencontre des danses européennes (valse, mazurka, polka…) et des rythmes africains s’y est déroulée de façon extrêmement complexe, intégrant également au fil du temps les courants venus du continent tout proche.
Il en résulte des formes musicales dont le métissage est aussi prononcé que l’est celui des populations concernées. Les cultures créoles, puisque c’est bien d’elles qu’il s’agit, ne sont ni blanches, ni noires. Elles ont leurs propres identités. Il serait dommage de les ignorer.
Et puisque nous causons musiques, autant les découvrir ensemble autour d’une platine.
Animée par Philippe Guillemoteau et Olivier De Freitas,
accompagnés de DJ Cottron pour la partie musicale.
(18h30 vernissage de l’exposition « Aux couleurs d’Haïti »
Suivi de la possibilité de grignoter sur place avant la soirée musicale.)
Les dons de la soirée iront à l’association Amitié Échiré – Haïti.
Ouvert à tous dans le respect des conditions imposées par le contexte sanitaire.